Mettre une tierce personne « dans la confidence » ouvre la problématique du couple à quelqu’un dont le regard sera neutre, bien qu’ averti sur les embûches récurrentes au sein des couples.
En exposant chacun à son tour -et à sa manière- ce qui va de travers entre eux, les membres du couple vont prendre conscience du ressenti de leur conjoint et modifier quelque peu leur regard sur la situation. Un comportement nouveau va pouvoir naître lorsque seront « démasqués » les scénarios néfastes dont le couple est coutumier. La conseillère conjugale reformule, écoute avec bienveillance, cadre, aiguille, et soutient ceux qui se confient à elle.
Quand consulter et pourquoi ?
Les études montrent que la tendance est de retarder le plus possible la prise de rendez-vous. Les raisons en sont parfois économiques, ou procèdent d’une sorte de pudeur par rapport à l’autre. On trouve aussi des craintes que la mise au jour des disputes n’aggrave le problème. Un conjoint colérique pourrait devenir violent par exemple.
Pourtant, le risque encouru semble plus grand en ne prenant pas soin de la plaie… Les divorces coûtent plus cher que l’accompagnement efficace des couples en souffrance et quoi de plus triste que de laisser le lien d’amour se distendre pour finir par se changer en haine ou en indifférence ?
Et si les crises étaient plutôt un appel à plus de vie ? Si le conjoint avait vocation -inconsciente- de poser le doigt là où cela fait mal afin de panser-par son amour- ce qui a été autrefois blessé par la peur ?